Migraines
Symptômes et causes des migraines
Le mal de tête de type migraine est une condition dont la genèse est influencée par plusieurs facteurs. Non seulement un dérèglement du système nerveux central (moelle épinière et cerveau) contribue de façon importante à la manifestation des migraines, mais le système endocrinien et le système nerveux autonome aussi.
Les critères de définition d’une migraine incluent un mal de tête récurrent qui est modéré à sévère affligeant un côté de la tête et dont la durée peut varier de 4 à 72 heures. La douleur a une nature pulsée qui concorde avec le rythme cardiaque. Il y a souvent des symptômes associés, telles des nausées avec ou sans vomissement, ainsi que l’intolérance à la lumière ou au son. L’intolérance alimentaire, aux odeurs, à la lumière forte, au son et à certaines molécules (tel que la tyramine contenue dans le vin rouge, le fromage, les noix et le pamplemousse) sont des facteurs environnementaux qui peuvent déclencher une migraine.
La recherche scientifique démontre qu’il existe une susceptibilité génétique associée aux migraines. En fait, 60 à 70 % des migraineux ont un parent qui souffre de migraine. On note également que 6 % de la population masculine souffre de migraines comparées à 18 % de la population féminine (causées par le cycle ovarien). Dans environ un tiers des cas, les migraines se présentent avec des symptômes qui précédent le mal de tête tels une difficulté avec la vision, des troubles d’élocution ou des problèmes de coordination.
Le phénomène de la migraine est complexe. Le système vasculaire du nerf crânien 5 (le trijumeau) est impliqué, car il influence la vascularisation des méninges du cerveau et provoque la douleur via l’inflammation neurogène des nerfs et la combinaison de la vasoconstriction au cerveau avec la vasodilatation de l’artère temporale dans les tempes.
Traitements recommandés pour soigner les migraines
Dans l’élaboration du traitement pour la migraine, il faut premièrement identifier les éléments déclencheurs propres à chaque individu. Une évaluation approfondie des nerfs crâniens, du système vestibulaire et des fonctions cérébrales s’impose. Des radiographies du rachis cervical et parfois des radiographies dorsales indiqueront s’il y a des dysfonctions vertébrales en cause. En plus des ajustements chiropratiques, une approche en neurologie fonctionnelle, qui consiste à évaluer le fonctionnement du système nerveux et endocrinien ainsi que les effets des facteurs environnementaux, contribuera à cerner les éléments à incorporer dans la mise au point d’un protocole de stimulations neurologiques spécifiquement adapté aux particularités des symptômes de l’individu à soigner, et ce, dans le but d’obtenir des résultats durables.